Choix des oculaires

BIEN CHOISIR SES OCULAIRES
Afin de pouvoir utiliser sa lunette ou son télescope de façon optimale et d’observer les moindres détails accessibles ou les objets dans leur ensemble, choisir des oculaires adaptés à son instrument est indispensable et ne doit être en aucun cas négligé par l’astronome amateur. Grossissement, type d’oculaire, champs apparent et réel, qualité optique, coulant, pupille de sortie ou bien encore relief d’œil sont des paramètres qu’il faut prendre en compte dans le choix de ses oculaires. De même un bon entretien est aussi indispensable.

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Enorme pleine lune – vendredi 12 décembre 2008

Le vendredi 12 décembre, vers 17 h 30, vous pourrez voir se lever une énorme Pleine Lune sur l’horizon est. Explications.

La distance de la Terre à la Lune change régulièrement en raison de l’orbite elliptique de notre satellite naturel. Cette distance varie de 356.410 kilomètres (périgée) à 406.740 kilomètres (apogée). Il en résulte que la Lune n’a pas toujours la même taille dans le ciel. Le 12 décembre, la distance Terre-Lune sera de 356.653 kilomètres seulement, ce qui nous permettra d’admirer la plus grosse Pleine Lune de l’année, accompagnée de fortes marées.

Tubes optiques

On appelle tube optique la partie d’un instrument chargé de collecter la lumière en provenance des astres (ou des objets terrestres). Il se compose d’un système de lentilles frontales pour les lunettes et d’un système de miroirs pour les télescopes avec leurs systèmes de fixation à un tube souvent cylindrique appelé aussi fût. Un porte oculaire vient compléter cet ensemble afin de pouvoir exploiter la lumière collectée.

Il fonctionne comme un entonnoir à lumière, celle-ci pouvant être comparée à de très fines gouttelettes d’eau. L’entrée de l’entonnoir (objectif pour la lunette ou miroir primaire pour le télescope) collecte une grande quantité de lumière et la concentre en un point appelé le foyer qui est grossit par une loupe, l’oculaire dans lequel regarde l’observateur. « Télescope » est en fait le terme général de tous les instruments d’observation. La lunette, les jumelles ou bien encore la longue-vue sont en fait des télescopes particuliers.
Enfin le tube optique idéal n’existe pas. C’est donc à l’amateur de choisir le tube le mieux adapté à ses besoins et à son
budget en fonction des avantages et des inconvénients de chaque formule optique. Et pourquoi ne pas posséder plusieurs tubes optiques complémentaires pour satisfaire ses exigences ?

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Réglage du viseur

BIEN REGLER SON VISEUR
Accessoire utile voire même indispensable, le viseur est ce petit instrument fixé sur le coté du tube optique qui permet grâce à son large champ optique, de faciliter la recherche et la visée d’un objet céleste afin que celui-ci apparaisse dans le champ de l’oculaire de l’instrument d’observation.

Il est appelé chercheur lorsqu’il s’agit d’une petite lunette équipé d’un réticule (une croix). L’image est alors inversé et grossie de 5 à 10 fois, quand au champ apparent il est de l’ordre de 5° à 7°, ce qui est largement supérieur au champ de l’instrument principal qui est au maximum de 2.5°. Le diamètre de son objectif souvent compris de 20 et 50 mm détermine sa luminosité et sa capacité à viser des objets très faiblement lumineux et invisibles à l’oeil nu. Certains chercheurs ont un système de redressement d’image, ce qui facilite la visée des astres. Les plus courants sont les 5 X 24 , 6 X 30 et 8 ou 9 X 50.

Il est appelé pointeur lorsqu’il s’agit d’un système qui émet un point ou une cible lumineuse rouge virtuelle sur le fond du ciel via un plan incliné transparent. Les objets du ciel sont alors visibles directement, leur image n’est ni grossie ni inversée, par contre
seuls les objets visibles à l’oeil nu ne peuvent-être pointés.

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