BIEN CHOISIR SON TÉLESCOPE POUR OBSERVER

Le choix important proposé par les différents revendeurs de matériel astro peut rendre le choix difficile pour un débutant ou une débutante et mieux vaut ne pas se tromper d’instrument pour qu’il ou elle profite pleinement à observer les beautés du ciel étoilé. Quant à ceux qui pratiquent déjà et qui souhaitent acquérir un instrument plus puissant ou plus pratique à utiliser, les conseils des observateurs de la GIRAFE peuvent être d’une grande utilité. Et à la GIRAFE nous ne conseillons que ce que nous utilisons, donc du matériel testé et approuvé.

Aujourd’hui le prix du matériel d’astronomie est devenu très abordable, voire même trop, permettant ainsi à de simples curieux d’acquérir un télescope sans avoir aucune notion d’astronomie, sans savoir se repérer un minimum dans le ciel et sans s’être renseigné auprès d’amateurs confirmés. Avec au final un achat « coup de tête » d’un instrument douteux voir difficilement utilisable, qui servira au mieux deux ou trois fois sur la Lune et qui finira dans le grenier ou sur « Leboncoin ». Alors pour éviter un achat inutile, mieux vaut acquérir un instrument qui donne l’envie d’observer souvent et de progresser. Suffisamment puissant pour bien voir les principaux objets planétaires et du ciel profond, ainsi que stable et facile à utiliser, afin de pouvoir le garder longtemps avant de songer à le remplacer par un instrument plus puissant.

Un télescope capable de satisfaire la curiosité d’un débutant, d’un initié ou d’un expert, cela existe à un prix très abordable: c’est le télescope de Dobson. Pour ceux qui ne sont pas convaincus, d’autres types de télescopes existent, mais à puissance égale, leur prix est beaucoup plus élevé et leur utilisation plus complexe.

Pour un enfant de 6 à 12 ans, un petit Dobson de table de 76 mm à 114 mm est très bien à condition que le miroir primaire soit parabolique et non sphérique à partir de 100 mm de diamètre d’ouverture. Cette spécificité est inscrite dans le descriptif de l’instrument, sinon l’instrument donnera une image catastrophique des planètes. Pour un adolescent de 12 à 16 ans, un Dobson de 114 à 150 mm permet de découvrir encore plus en détails les planètes et les objets du ciel profond.

À partir de 16 ans un Dobson de 200 mm est un excellent investissement pour de nombreuses années. Il permet une excellente vision des principales planètes du système solaire, mais c’est surtout la vision des amas globulaires qui devient époustouflante. Ces objets du ciel profond sont de l’avis de nombreux observateurs les plus beaux à observer dans nos instruments d’amateurs. Ils ressemblent alors à ce que l’on voit en photo, c’est à dire une myriade d’étoiles bien distinctes. Alors que dans un télescope de 150 mm d’ouverture, ces mêmes objets paraissent comme une sphère granuleuse mal définie avec juste quelques étoiles bien nettes en périphérie. La différence de vision pour les amas globulaires est bien nette entre un télescope de 150 et 200 mm, et la différence de prix d’environ 100 € entre ces deux diamètres est largement justifiée si le budget astro le permet. De plus si les amas globulaires sont le plus nombreux à observer au printemps, il y en a de visibles tout au long de l’année, et certains d’entre eux sont faciles à pointer même par un débutant…

Cliquez ci-après pour lire l’article pour vous aider à choisir entre les différents types de télescopes de 200mm disponibles dans le commerce (Dobson ou sur monture équatoriale, etc.) et les accessoires conseillés: T200

L’amas d’Hercule M 13 tel qu’il apparaît à l’oculaire d’un télescope à partir de 200 mm d’ouverture. Photo Nicolas Desmoulins

 

Transit de Mercure devant le soleil

Photo du transit de Mercure de 2016 : source site internet de futura sciences

Lundi 11 novembre, la plus petite planète du système solaire passera devant le Soleil. Parmi les astres importants que nous pouvons voir passer devant notre soleil, on compte la Lune qui entraîne les éclipses de soleil et seulement deux planètes situées entre la terre et le soleil : Mercure et Venus. Ce phénomène se nomme alors un transit en astronomie.

Le petit point environs 200 fois plus petit que le disque solaire que nous pourrons observer si les nuages veulent bien nous le permettre sera la planète Mercure. Nous ne pouvons que vous encourager à observer ce phénomène puisque le prochain transit de Mercure visible depuis la France métropolitaine aura lieu en 2032.

Bien entendu, dès qu’il s’agit d’observer le soleil, il faut prendre pour toutes les précautions nécessaires pour suivre l’événement en toute sécurité ! Il faut équiper son instrument d’un filtre du même type que ceux utilisés pour les éclipses de soleil.

En Normandie, il sera possible d’observer le début du passage et le maximum (distance minimale entre le centre de Mercure et le centre du Soleil). Cependant, la suite du passage, et sa fin, ne seront pas observables car le Soleil sera couché.

Mercure apparaîtra sous forme de point noir, représentant seulement environ 0.5% du diamètre du Soleil. Il faudra donc un télescope grossissant au moins 50 fois pour la voir.

Sur l’agglomération caennaise, l’Asnora organise une manifestation grand public ouverte à tous dans l’enceinte du château de Caen (à côté de la salle de l’échiquier) de 13h au coucher du soleil. Des astronomes amateurs seront présents pour expliquer et permettre d’observer le phénomène dans leurs instruments.

Soirée du 5 octobre à Sainte Marie Laumont

C’est dans une ambiance survoltée que de nombreux membres de notre association se sont rendus à la soirée proposée et organisée par l’ATVS, ce samedi 5 octobre 2019.
Comme il faisait chaud et que le temps était sans aucun nuage, nous avons pu déployer au moins 15 télescopes afin de montrer les différentes planètes présentes ce jour là, ainsi qu’une pléthore d’objets du ciel profond. Malgré le nombre d’instruments  les randonneurs ont été obligés de faire la queue pour pouvoir mettre l’œil à l’oculaire.
Voilà ce que j’aurai aimé écrire, mais la réalité est tout autre…

Les nombreux nuages présents dans le ciel, conformément aux prévisions météo, ne nous ont pas permis d’observer ce soir là.
Une vingtaine de personnes avaient quand même bravés les éléments pour assister à notre petite soirée. Heureusement quelques membres actifs du club étaient présents :
Pascal, Lilian, Eric, Jeanne, Olivier et moi même.
Nous avons donc préparé la salle avec les panneaux d’exposition, puis nous avons présenté un diaporama qui détaille les différents type d’objets que nous avons l’habitude de regarder.
Les personnes présentes ont été très attentives à nos explications, et la soirée s’est déroulée tranquillement jusqu’à son terme, avec une petite collation offerte par l’ATVS. Comme souvent, nous avions de la brioche, du cidre, du jus de pomme et du café, le tout dans une ambiance décontractée et avec la bienveillance de nos hôtes.
On peut seulement regretter le peu enthousiasme qu’un grand nombre de Girafons ont prêté à cette soirée. Le mauvais temps ne devant pas, à mon sens, être un obstacle.
Même si nous n’avons pas observé, notre démarche pédagogue fait aussi partie de notre façon d’aborder l’astronomie. Évidemment, il n’est pas question de demander une forte présence à chaque sortie ou à chaque animation.

Pour les participants, la soirée n’a pas été une soirée perdue.

Observation du 20 septembre 2019

Nous avions prévu une soirée d’observation samedi 21 septembre 2019, mais suite aux mauvaises prévisions météo, j’ai décalé la soirée au vendredi.
Je redoutais d’être tout seul, et je me trompais lourdement.

Arrivé à la Chapelle Saint Clair, il y avait déjà 5 ou 6 voitures garées sur la pelouse, en réalité une réunion se déroulait dans la Chapelle pour préparer les journées du Patrimoine du weekend. Seul Lilian était là avant moi.

Après discussion avec ces sympathiques personnes qui étaient sur le départ, j’ai vu de nombreux membres du club présents, de mémoire : Pascal, Jeanne, Jean-Marc, Nicolas, Suzelle, Mélanie, Lionel, Cédric, Thierry, François, Yvan, etc.
(Ne cherchez pas d’ordre logique dans cette liste qui est sûrement non exhaustive, ma mémoire ayant sa vie propre)

Nous avons du monter les télescopes dans le noir car la nuit était tombé entre temps. Excellent exercice, bien que pour ma part, j’ai pas mal galéré avec une vis récalcitrante.

Plus d’une dizaine de télescopes étaient bien rangés le long du chemin. Quelques visiteurs venus sans instrument ont complété notre tableau.
(Alain et Alain, René et Danielle, Bernard et d’autres dont je ne me souviens pas des prénom ou que je n’ai pas reconnu dans le noir).
Lilian a pu faire le tour des constellations et étoiles remarquables, toujours apprécié des débutants.

De nombreux objets ont été pointés ce soir là et la météo plutôt clémente a permis de bonnes conditions d’observation, bien que le ciel ne soit pas totalement noir. Comme j’avais pris du retard, j’ai de mon coté pointé des objets classiques et faciles mais toujours sympas à regarder.

Jean-Marc, avec son T600, a eu beaucoup de succès avec des objets plus difficiles que ceux que j’ai choisi. Notamment, j’ai pu y admirer les dentelles du Cygne par exemple.

L’arrivée de la Lune, comme prévu, a mis un frein et un coup d’arrêt à cette soirée. Nous avons démonté nos instruments entre minuit et une heure du matin. C’est assez tôt, mais je pense néanmoins que personne n’a regretté d’être venu. Se faire plaisir et faire plaisir aux autres en montrant de beaux objets, que demander de plus ?

Rendez vous donc à la prochaine, ça sera encore mieux.

Laurent

Merci à Nicolas pour cette superbe image