Pour la première fois, la GIRAFE a participé à cette seconde édition hivernale de la « Nuit des étoiles ». Malheureusement la météo n’a pas été favorable pour les observations, et pourtant des curieux d’un soir avaient quand même fait le déplacement sûrement avec l’espoir qu’il y ait des trouées dans la couverture nuageuse, mais surtout pour rencontrer des astronomes amateurs. Fort heureusement, des girafons avaient fait le déplacement afin de les recevoir et d’échanger avec eux…
Archives de l’auteur : Pascal G
Occultation d’Uranus par la Lune
Dans la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 septembre, autour de minuit, notre voisine la Lune occulte la lointaine planète Uranus. Ce phénomène est dû à la différence de vitesse de déplacement apparent de ces deux astres sur la voûte céleste. Différence faible certes, mais facilement perceptible avec un instrument d’observation. En effet, la terre tourne autour de son axe polaire en 24 heures, la Lune fait un tour complet autour de la Terre en un peu plus de 27 jours et Uranus revient en opposition en à peine une année… Bref si les étoiles se déplacent toutes en apparence à la même vitesse, ce n’est pas le cas des planètes et encore plus de la Lune.
Le rapprochement d’une lointaine planète avec la Lune est donc l’occasion de faciliter sa localisation et ainsi de pouvoir observer en limitant le risque de prendre une étoile pour la planète. Une occasion donc à ne surtout pas manquer si le ciel est bien dégagé.
OBSERVATION : (indications données en heure légale pour CAEN) Début de l’occultation : 14/09 à 23 H 25 – Azimut = 77 et Hauteur = 12°
Fin de l’occultation : 15/09 à 0 H 15 – Azimut = 86° et Hauteur = 20° Durée de l’occultation : 50 minutes
Pour en savoir plus, consulter la fiche :
Belle observation
CR balade cadrans solaires autour de Caen – 11/06/2022
« 5 motos, 2 scooters et 3 voitures; nous voilà tous réunis à Saint-Contest pour le départ de cette balade découverte des cadrans solaires autour de Caen. Comme la région caennaise recèle beaucoup de cadrans avec une grande étendue, leur découverte a été répartie sur deux balades, et celle de ce samedi est la première et concerne principalement ceux situés au Nord de la région. Le temps est idéal pour la moto: ensoleillé mais pas trop chaud, parfaites conditions aussi pour que Tituan et Loïs fassent leurs premiers tours de roue sur la place passager de la moto de Pascal.
Le premier cadran couvre toute la face sud du clocher de l’église de Saint-Contest. Les lignes et inscriptions sont effacées et il est difficile à lire mais il n’en demeure pas moins imposant. Premier réflexe: on vérifie tous qu’il indique bien la bonne heure: 12h au soleil, 14h à notre montre.
On prend la direction de Villons les Buisson où un autre beau cadran nous attend. On a l’impression qu’il a été re-dessiné pas dessus un ancien cadran. Pascal en profite pour faire un petit rappel sur l’équation du temps, un peu de Newton et de Kepler. Il nous explique aussi que l’inclinaison du style est fonction de la latitude et nous montre la direction de l’étoile polaire.
À Mathieu, ce sont 2 cadrans qui nous attendent: le premier est déroutant car il a 2 styles!? Le premier style indique bien l’heure solaire mais alors a quoi peu bien servir le second style; spéculations vont bon train. J’ai regardé sur le site de Michel Lalos, mais il n’y a pas plus d’explication. Le mystère reste entier. Le second cadran rue du Puits est plus classique déclinant Sud-Ouest.
Nous reprenons nos motos, scooters et voitures direction Plumetot : le cadran se trouve dans un médaillon, plutôt original avec une devise en latin qui attire notre attention. Finalement on se met d’accord c’est écrit « A Salis Ortu » qui signifie « Du lever du Soleil» (merci Google).
On repart vers Périers-sur-le-Dan, petites ruelles où les locaux sont méfiants; mais qui sont ces bikers !? le cadran se trouve sur la façade d’un ancien tabac.
À Saint Aubin d’Arquenay, petite déception me concernant: le cadran semble avoir été déplacé. Il est juste sous la gouttière du toit, à l’ombre. On ne s’attarde pas trop et on remonte sur nos 2 roues direction le château de Bénouville.
Là Gérard fait jouer ses relations et on nous ouvre les portes du château. Merci Gégé. Le parc du château est magnifique. Un cadran « double face » : une face déclinant de l’après-midi et une autre déclinant du matin avec la devise « ultima Latet », qui signifie « La dernière est cachée ». On profite du parc pour une pause bien méritée : boissons et gâteaux. Nicolas sort une lunette solaire pour une observation du soleil, des protubérances sont bien visibles sur le pourtour.
J’en profite pour vous donner 2 liens : https://sdo.gsfc.nasa.gov/ et https://www.spaceweatherlive.com/fr.html si voulez suivre l’activité solaire en temps réel et connaître les pics d’activité de notre astre.
Enfin la balade prend fin avec 3 derniers cadrans : un à Hérouvillette, sur l’église, lui aussi double face, un autre à Escoville sur la façade d’un bâtisse. il n’est pas déclinant, bizarre. Serions nous orientés plein sud? On a tous vérifié avec une boussole! Eh bien oui bingo plein sud! Et enfin Cagny avec un magnifique cadran sur l’église et une équation du temps. Retour au parking pour se dire au revoir. Des badauds curieux et la Harley de Gégé qui a la cote.
Merci Pascal pour avoir organisé cette balade. J’ai hâte de découvrir le second volet .
Christophe BUZZACARO
Lien de téléchargement des photos de Gérard : https://we.tl/t-2cBNeYjiop
Les photos de Nicolas sont accessibles ici: https://photos.app.goo.gl/oZXycS7gFStftzHJ8
Balade cadrans solaires autour de Caen – partie 1
Voici une suggestion de balade autour de Caen (partie 1) pour découvrir des cadrans solaires.
Réaliser un cadran solaire
Un peu d’histoire
Le cadran solaire aurait été inventé il y a 4 à 5000 ans en Égypte ou en Mésopotamie, mais on en retrouve aussi en Chine et chez les Incas. Les premiers instruments étaient constitués d’un simple gnomon, un bâton planté verticalement dans le sol et entouré de simples repères. Grâce au déplacement apparent du soleil dans le ciel au cours de la journée, l’ombre du bâton se déplace de repère en repère, marquant ainsi le temps qui passe. Mais hélas, le temps que met l’ombre à passer d’un repère à l’autre varie en fonction des saisons, rendant cette première version peu fiable. Rapidement une solution simple fut trouvée, il suffisait d’incliner le gnomon vers l’axe polaire de la Terre, matérialisé aujourd’hui par l’étoile polaire pour notre hémisphère terrestre. Ainsi le cadran solaire pouvait mesurer le temps qui passe et donner avec précision l’heure tout au long de l’année.
Le cadran solaire est constitué de deux éléments : Le gnomon appelé aussi style, qui est l’aiguille et le cadran qui reçoit les repères et les indications. Mais attention, chaque cadran solaire donne l’heure solaire, l’heure vraie du lieu où il est implanté, et non l’heure légale de la montre qui nécessite une correction, voir ci-après.
À savoir sur les cadrans solaires
Il existe plusieurs types de cadrans solaires, mais le mural est le plus répandu, car il est le plus facile à réaliser. Ainsi à chaque mur son cadran solaire spécifique, telle devrait être la règle. Mais pour les non bricoleurs qui souhaitent en avoir un, il est tout à fait possible de l’acquérir et de le fixer sur un mur orienté vers le Sud. Bien entendu l’objet sera plus décoratif, car à moins que le mur qui le supporte soit réellement au sud, l’heure qu’il indiquera sera plus ou moins approximative, voire même farfelue. Il faut bien savoir qu’un cadran solaire indique l’heure solaire réelle du lieu, contrairement à nos montres ou pendules qui indiquent l’heure légale ou solaire moyenne. Un cadran solaire même bien réglé ne donnera jamais l’heure légale été/hiver ou l’heure solaire moyenne. Impossible d’avancer ou de reculer l’aiguille du cadran appelé « Gnomon » ou « Style » pour avoir la même heure que sa montre. Pour voir le vrai midi à sa porte, le cadran solaire doit être calculé par rapport à la « déclinaison » de son mur, c’est-à-dire son orientation par rapport au sud, et le gnomon (aiguille) doit être orienté d’une façon bien particulière. Continuer la lecture
Bien débuter en astronomie
L’été est souvent propice à la contemplation du ciel étoilé ainsi qu’au questionnement sur cet univers qui nous entoure. De plus lors de la saison estivale, l’astronomie est médiatisée par l’événement incontournable qu’est « La nuit des étoiles », ou bien une éclipse de Lune, Mars en opposition, le passage d’une comète ou tout autre événement céleste spectaculaire. Alors certaines personnes se décident à franchir le pas et à s’intéresser à la science des astres que l’on nomme l’astronomie et non l’astrologie.
La fin de l’année avec ses festivités et ses nombreux cadeaux est alors propice pour certains au passage à la pratique avec l’acquisition d’un premier instrument d’observation. Mais attention, si participer à une soirée d’observations comme simple observateur est plutôt facile, la pratique de l’astronomie en tant qu’amateur n’est pas si évidente et demande une certaine attention afin d’éviter le découragement et l’abandon de cette discipline pourtant fort intéressante. Alors avant d’acheter ou de se faire offrir un télescope, il est conseillé de se lancer par étape afin de progresser à son rythme et de s’émerveiller à chaque nouvelle découverte. Pour lire la suite, cliquer sur le lien : Débuter en astronomie