Quelques définitions

  1. Amas globulaire : Groupe d’étoiles très denses.
  2. Amas ouvert : Groupe d’étoiles nées en même temps et liées entre elles par gravitation.
  3. Année lumière : Distance parcourue par la lumière en une année à la vitesse de 300 000 km/s soit 9500milliard de km.
  4. Aphélie : Point de l’orbite (elliptique) d’une planète le plus éloigné autour de son étoile .
  5. Apogée : Point de l’orbite d’un objet le plus éloigné autour de la terre .
  6. Ascension droite : Distance angulaire d’ouest en est d’un objet (étoile, planète) de la sphère céleste par rapport au point vernal. C’est l’équivalent de la longitude terrestre.
  7. Astérisme : Figure remarquable dessinée par des étoiles particulièrement brillantes et rappelant un objet connu.
  8. Astéroïde : Petit corps planétaire qui gravite autour du soleil.
  9. Astronome : Personne qui observe des astres, cherchant à expliquer leur origine, leur évolution, ainsi que leurs propriétés physiques et chimiques. Avec plus de 7 000 ans d’Histoire, les origines de l’astronomie remontent au-delà de l’Antiquité dans les pratiques religieuses préhistoriques. L’astronomie est l’une des rares sciences où les amateurs jouent encore un rôle actif. Elle est en effet pratiquée à titre de loisir par un large public d’astronomes amateurs. En 2009, a eu lieu pour la première fois l’Année mondiale de l’astronomie.
  10. Astrologue : Personne qui soutient que la position des planètes dans le système solaire apporte des informations permettant d’analyser ou de prédire des événements humains, collectifs ou individuels. Ses versions populaires sont les horoscopes des revues ou les affinités des signes du zodiaque. Les scientifiques considèrent l’astrologie comme une pseudo-science ou une superstition.
  11. Ceinture de Kuiper : Zone du système solaire s’étendant au-delà de l’orbite de Neptune, entre 30 et 55 unités astronomiques. Cette zone en forme d’anneau contient de nombreux astéroïdes et comètes.
  12. Circumpolaire : Se dit d’une étoile, proche de l’axe des pôles terrestres et qui est visible toute l’année pour une latitude donnée.
  13. Comète : Objet céleste formé de gaz, poussières et glace dont l’orbite autour du soleil est très allongée.
  14. Conjonction : position de deux objets qui sont vus depuis la terre dans un même alignement.
  15. Constellations : L’un des 88 regroupements conventionnels d’étoiles et formant des figures particulières qui servent de points de repères dans le ciel.
  16. Déclinaison : Distance angulaire entre un objet et l’équateur céleste. C’est l’équivalent de la latitude terrestre.
  17. Éclipse de Lune : Moment où la Lune se trouve dans l’ombre de la Terre et devrait disparaître de notre vue ; en raison de l’atmosphère terrestre,qui réfracte la lumière et disperse les radiations bleues, la Pleine Lune , assombrie prend pour quelques heures une belle teinte rougeâtre.
  18. Éclipse de Soleil : Moment où la lune masque le soleil soit complètement (éclipse totale), soit en partie. Il arrive que le diamètre apparent de la lune soit juste inférieur à celui du soleil pour que l’on ne distingue qu’un cercle (éclipse annulaire). La zone concernée sur Terre est limitée à quelques dizaines de km pour une durée inférieure ou égale à 7 minutes.
  19. Écliptique : Trajectoire apparente du soleil dans le ciel. Plan stable de l’orbite de la Terre autour du Soleil.
  20. Équateur céleste : Cercle imaginaire parallèle à l’équateur terrestre.
  21. Étoile : Corps céleste producteur de chaleur et de lumière dus aux réactions nucléaires de son noyau.
  22. Étoile à neutrons : Astre principalement composé de neutrons maintenus ensemble par les forces de gravitation. Ce sont le résidu compact issu de l’effondrement gravitationnel du cœur d’une étoile massive quand celle-ci a épuisé son combustible nucléaire. 
  23. Étoile filante : Nom populaire d’une météorite qui se consume en entrant dans l’atmosphère terrestre.
  24. Étoile variable : Une étoile variable est une étoile dont la luminosité varie.la luminosité de certaines étoiles varie de façon perceptible pendant des périodes de temps très courtes.
  25. Étoiles multiples : (ou système stellaire) Système gravitationnel composé de plusieurs étoiles,appelées « composantes », en orbite les unes autour des autres. Les plus courantes sont les étoiles binaires (ou étoiles doubles), mais il existe des systèmes ternaires (ou triples), d’autres systèmes encore plus complexes à quatre, cinq, six étoiles.
  26. Exoplanète : Se dit d’une planète qui orbite autour d’un astre autre que le soleil. On recherche activement des planètes de ce genre parmi les systèmes planétaires autres que le nôtre, notamment celles comparable à la terre, mais leur détection est rendue difficile par leur faible masse (et leur proximité à l’étoile) comparée à celle des géantes gazeuses et des étoiles. Une exoplanète tellurique a été découverte et cette découverte a été rendue publique en avril 2007 : Gliese 581 c (une autre semblait avoir été découverte, OGLE-2005-BLG-390Lb, le 26 janvier 2006). On en connaît plusieurs milliers.
  27. Galaxie : Vaste ensemble d’étoiles, de gaz et de poussières. Exemple, notre Voie Lactée.On suppose que de nombreuses étoiles possèdent un système planétaire.
  28. Géante bleue : Étoile très chaude, très brillante et très massive (plus de 18 masses solaires), de couleur bleue. Ce sont en général des étoiles jeunes.
  29. Géante rouge : Étoile ayant évolué après avoir épuisé l’hydrogène de leurs noyaux, commencent à consommer l’hydrogène périphérique. Ce sont des étoiles qui peuvent atteindre un rayon 1 000 fois supérieur à celui du Soleil.
  30. Géocroiseurs : Astéroïdes évoluant à proximité de la Terre. Ceci comprend également quelques comètes. Certains de ces objets étant susceptibles de heurter la Terre, ils font l’objet d’une recherche et d’un suivi particulier.
  31. Kelvin : Unité de température thermodynamique. Une variation de température de 1 K est équivalente à une variation de 1 °C. La température de 0 K est égale à -273,15 °C et correspond au zéro absolu.
  32. Limbe : Bordure visible du disque d’un objet céleste. On parle le plus souvent du limbe lunaire.
  33. Lune : Seul satellite naturel de la terre.
  34. Magnitude absolue : Luminosité d’une étoile qui aurait été placée à 10 parsec de la terre.
  35. Magnitude apparente : Mesure de l’éclat d’une étoile ou d’un autre corps céleste tel que nous le voyons.
  36. Méridien : Ligne imaginaire qui traverse la sphère céleste en passant à la fois par les pôles et par le zénith.
  37. Météorite : Fragment de matières interplanétaires qui traverse l’atmosphère terrestre. Voir étoile filante.
  38. Mètre : Mesure de longueur valant la dix-millionième partie d’un quart de méridien terrestre. Plus précisément, la distance parcourue par la lumière dans le vide en 1⁄299 792 458 seconde.
  39. Minute d’arc : Subdivision du degré, et qui vaut 1/60 de degré.
  40. Nadir : Point de la sphère céleste représentatif de la direction verticale descendante, en un lieu donné(par opposition à zénith). Par extension, peut signifier « le point le plus bas ».
  41. Naine blanche : Objet céleste gazeux issu de l’évolution d’une étoile de masse modérée après la phase où se produisent des réactions thermonucléaires. Cet objet a alors une taille très petite comparativement à une étoile, et qui conserve longtemps une température de surface élevée. Une naine blanche possède typiquement une densité est ainsi de l’ordre d’une tonne par centimètre cube.
  42. Naine brune : Objet insuffisamment massif pour être considéré comme une étoile mais plus massif qu’une planète géante. L’énergie lumineuse d’une naine brune est quasi-exclusivement tirée de l’énergie potentielle gravitationnelle, transformée en énergie interne par contraction, contrairement à une étoile qui tire son énergie des réactions nucléaires.
  43. Naines rouges : Étoiles les moins massives et les moins lumineuses jamais observées. En deçà, ce sont les naines brunes, qui ne sont pas vraiment des étoiles. Les naines rouges sont les étoiles les plus fréquentes au sein de la Voie lactée, représentant entre 70 et 90 % des étoiles de notre galaxie.
  44. Nébuleuse : Historiquement,objet non planétaire ni stellaire. Nuage interstellaire de gaz et de poussières.
  45. Nébuleuse en émission : Type de nébuleuses composées de nuages de gaz ionisé émettant de la lumière de couleurs variées.
  46. Nébuleuse en réflexion : nuages de poussières qui réfléchissent la lumière d’une ou plusieurs étoiles voisines. Ces étoiles ne sont pas assez chaudes pour causer l’ionisation des gaz.
  47. Nébuleuse planétaire : Objet astronomique formé d’une naine blanche, entourée d’un nuage de matière qui s’étend autour de l’étoile à une vitesse d’expansion de 20 à 30 kilomètres par seconde. Ce nuage est ionisé par les photons ultraviolets émis par l’étoile qui est devenue très chaude.Ce sont des objets qui évoluent assez rapidement ; on en connaît environ 1 500 dans notre Galaxie.L’adjectif « planétaire » est historique mais erroné.
  48. Nébuleuses sombres : (ou nébuleuses obscures ou encore nébuleuses d’absorption) Régions où les poussières du milieu interstellaire semblent se concentrer en grands nuages qui apparaissent en régions pauvres en étoiles.
  49. Opposition : Point de l’orbite d’une planète supérieure qui se trouve directement à l’opposé du soleil dans le ciel par rapport à la terre.
  50. Parsec : Unité de mesure de distance qui vaut 3,26 AL soit 30970 milliard de km. Un parsec correspondant à la distance qu’aurait une étoile dont l’angle terre-soleil-étoile serait d’une seconde d’arc.
  51. Périgée : Point de l’orbite d’un corps céleste ou celui-ci est le plus proche de la terre.
  52. Périhélie : Le périhélie est le point de l’orbite d’un corps céleste (planète, comète, etc.) qui est le plus rapproché du Soleil autour duquel il tourne. (Pour la Terre, vers le 4 Janvier ) Cela se dit aussi de l’époque où l’objet a atteint ce point.L’antonyme de périhélie est aphélie.
  53. Période sidérale : Temps mis par un astre pour accomplir sa révolution, autour d’un autre astre.Comme une planète autour du Soleil, ou un satellite autour d’une planète.
  54. Période synodique : Temps mis par un objet revenir à la même configuration, la même place dans le ciel par rapport au Soleil, vu de la Terre : il s’agit de la période de révolution apparente.( 29,5 J pour la Lune ). Les périodes synodiques des lunes de Mars, par exemple, dépendront des vitesses de révolution de Mars autour du Soleil et des lunes autour de Mars, ainsi que de la période de rotation de Mars sur elle-même.
  55. Petite planète : (ou planètes naines) Objet céleste du système solaire, intermédiaire entre une planète et un petit corps. Le terme fut adopté en 2006 par l’Union astronomique internationale afin de clarifier la classification des objets tournant autour du Soleil.Aujourd’hui, 5 objets sont reconnus comme planète naine: Cérès, Éris, Pluton, Makemake, Haumea.
  56. Planète : Corps céleste qui n’émet pas de lumière, mais réfléchi celle de l’étoile autour de laquelle il gravite. Elle doit avoir une orbite stable et nettoyée de tout corpuscule, et une masse conséquente.
  57. Planète Inférieure : Se dit d’une planète du système solaire qui se trouvent entre le soleil et la terre.On dit aussi quelques fois planète intérieures. Ce sont Mercure et Vénus.
  58. Planète Supérieure : Se dit des planètes du système solaire qui se trouvent au delà de la terre. Celles qui ne sont pas inférieures. On dit aussi quelques fois planètes extérieures.
  59. Planètes gazeuses : Planète géante gazeuse sont très volumineuses et sont peu denses. Elles sont parfois également appelées planètes joviennes ou géantes joviennes en référence à Jupiter. Ces planètes sont plus éloignées du Soleil dans le système solaire et possèdent un nombre important de satellites. Elles possèdent aussi toutes des anneaux planétaires. À la différence des planètes telluriques, leurs masses découlent essentiellement d’éléments chimiques légers (hydrogène et hélium).
  60. Planètes telluriques : Par opposition aux planètes gazeuses, ce sont des planètes composées de roches et de métaux ; c’est-à-dire qu’elles possèdent en général trois enveloppes concentriques (noyau,manteau et croûte). Leur surface est solide et elles sont composées principalement d’éléments non volatils ; généralement des roches (silicates) et de métal (fer). Leur densité est donc relativement importante. Dans le système solaire, les planètes telluriques sont Mercure, Vénus, la Terre et Mars.Les planètes telluriques sont beaucoup plus petites que les planètes gazeuses.
  61. Pluie d’étoiles filantes : Phénomène lumineux qui accompagne l’entrée dans l’atmosphère d’un corps extraterrestre. Cette traînée lumineuse est causée par la vaporisation du corps et l’ionisation de l’air sur sa trajectoire. Le phénomène se passe entre 120 et 85 kilomètres d’altitude.Les pluies se produisent lorsque des poussières cométaires en orbite autour du Soleil coupent la trajectoire de la Terre.
  62. Point vernal : Sur la sphère céleste, intersection entre l’équateur et l’écliptique au moment de l’équinoxe de printemps ( 20/21Mars) C’est le point zéro des coordonnées équatoriales.
  63. Pôles célestes : Points de la sphère céleste vers lesquels pointe l’axe de rotation de la Terre et autour desquels le ciel semble donc tourner. L’axe de rotation de la Terre n’est pas fixe avec le temps (voir précession des équinoxes), ainsi la position des deux pôles célestes varie au cours du temps. Par exemple,il y a environ 14 000 ans, c’était l’étoile Véga qui déterminait le pôle nord céleste, et ce sera à nouveau le cas dans environ 12 000 ans.Les pôles célestes sont les pôles du système de coordonnées équatoriales. Leur déclinaison est de ±90°.
  64. Précession des équinoxes : Lent changement de direction de l’axe de rotation de la Terre.Ce changement de direction est provoqué par les forces qu’exercent la Lune (avec les marées) et le Soleil sur le renflement équatorial de la Terre. Ce mouvement aboutit à déplacer l’orientation du pôle Nord parmi les étoiles, en sorte que, au fil des siècles, nous changeons d’étoile polaire. Ce mouvement de l’axe des pôles terrestres entraîne avec lui celui de l’équateur, et de ce fait, le point vernal précède chaque année sa position antérieure sur l’équateur par rapport à l’écliptique. Pour cette raison ce mouvement est appelé précession des équinoxes. L’axe de la Terre décrit un cône complet en 25 800 années.
  65. Pulsar : Étoile à neutrons en rotation rapide et qui émet régulièrement des impulsions radio.
  66. Quasar : Objet très lointain extrêmement lumineux et qui serait le noyau d’une jeune galaxie très active.
  67. Satellite artificiel : Objet fabriqué par l’homme et qui gravite autour d’une planète (souvent la Terre). Ce sont des sondes qui servent à l’observation soit de la Terre soit de l’univers, ou aux télécommunications.
  68. Satellites naturels : Corps céleste qui gravite autour d’un autre de plus grande taille. La Lune est le seul satellite naturel de la Terre.
  69. Seconde d’arc : Subdivision du degré, et qui vaut 1/3600 de degré.
  70. Super Nova : Ensemble des phénomènes conséquents à l’explosion d’une étoile, qui s’accompagne d’une augmentation brève mais fantastiquement grande de sa luminosité. Vue depuis la Terre, une supernova apparaît donc souvent comme une étoile nouvelle, alors qu’elle correspond en réalité à la disparition d’une étoile.
  71. Système binaire : Se dit de deux objets dans l’espace (habituellement des étoiles, mais aussi des planètes, des galaxies ou des astéroïdes) qui sont si proches que leur interaction gravitationnelle les fait orbiter autour d’un centre de masse commun.
  72. Terminateur :Ligne fictive qui sépare les faces éclairées et non éclairées d’une planète. Pour la Lune,en particulier, les reliefs situés dans cette région sont éclairés en lumière rasante et voient leurs profils accentués, bien délimités par leurs ombres grâce à l’absence de diffusion par une atmosphère.
  73. Trou noir : Corps extrêmement dense dont le champ gravitationnel est si intense qu’il empêche toute forme de matière ou de rayonnement de s’en échapper . De tels objets n’émettent donc pas de lumière et sont alors perçus noirs.
  74. Unité Astronomique : (UA ou ua) est une unité utilisée pour mesurer les distances, surtout entre les objets du système solaire. Elle est historiquement basée sur la distance entre la Terre et le Soleil.Une unité astronomique vaut environ 149 597 870,7 km (~150 Millions de km).
  75. Vitesse de la lumière : La vitesse de la lumière dans le vide, notée c (pour célérité), est une constante physique. Elle a été fixée à 299 792 458 m/s en 1983 par le Bureau international des poids et mesures(~300 000 km/s).
  76. Zénith : Un des points d’intersection de la verticale d’un lieu donné et de la sphère céleste. Le point d’intersection qui se trouve au-dessus de la Terre est le zénith.
  77. Zodiaque : Le zodiaque est une zone circulaire de la sphère céleste, dont l’écliptique occupe le milieu et qui contient les douze constellations que le Soleil semble traverser en une année.Le zodiaque est de nos jours divisé en treize constellations correspondant à douze signes. Le plus souvent,le grand public a entendu parler des signes astrologiques du zodiaque dans un contexte astrologique et non astronomique.

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Le géant de Hok-Bras

Du temps que la rade de Brest n’était qu’un petit ruisseau où la mer montait à peine dans les grandes marées, il y avait entre Daoulas et Landerneau un géant, un géant comme on n’en a jamais vu.

– Il était grand comme la tour du Kreisker, peut-être ?
– Allez.
– Comme le Ménez-Hom ?
– Allez encore.
– Haut comme les nuages apparemment ?
– Allez toujours. Quand vous iriez jusqu’à la calotte du ciel, mon ami, vous n’y seriez pas tout à fait.
– Mais alors où ce malheureux pouvait-il se loger ?
– Ah ! voilà l’affaire ! Messire Hok-Bras avait la faculté de s’allonger à volonté. Voici d’où lui venait cette faculté précieuse.

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Prochaine Observation : Conjonction entre croissant de Lune, Vénus et Jupiter

Prochaine Observation : Conjonction entre croissant de Lune, Vénus et Jupiter

lundi 1 décembre

Avec cette conjonction se produira une occultation de Vénus par la Lune de 17 h jusqu’à 18h21. 
Nous pouvons observer ce phénomène du terrain mis à notre disposition par la ville de Caen, situé devant la colline aux Oiseaux, entre le Mémorial et l’avenue du Général Dempsey.
Nous pourrons nous retrouver à partir de 16h30
sur ce site. Nous avons obligation de stationner nos véhicules sur le parking de la colline au oiseaux (aller tout au fond du parking), ou pour les plus chargés, sur le parking réservé aux bus, qui a accès avenue Général Dempsey.
Bien entendu, en espérant que le temps soit clair.

Retenu par ses obligations professionnelles, Pascal Gastin ne pourra pas être avec nous. Nous le regretterons .

Lilian.

Astrobricolage

Voici quelques sites de référence d’astronomes constructeurs

Techniques d’astronomie amateur par Serge BERTORELLO  http://serge.bertorello.free.fr/

Concentré d’astronomie de sciences et plein d’autres bonnes choses par André et Sylvain RONDI http://astrosurf.com/rondi/
Avec par exemples :
– Construire un déclencheur APN reflex pour Canon
http://astrosurf.com/rondi/instru/decl350d/index.htm#1
– Construire une monture équatoriale planchette
http://astrosurf.com/rondi/cmptgaz.htm

Le télescope de voyage (STROCK)
Les sites de Pierre STROCK et de Magnitude 78

Le soleil

OBSERVER ET PHOTOGRAPHIER LE SOLEIL

Âgé de 4.5 milliards d’années, le Soleil, notre étoile est à la moitié de sa vie. Avec un diamètre réel de 1.4 million de km soit 117 fois le diamètre de la Terre, il consomme 4 millions de tonnes d’hydrogène par seconde qu’il transforme en hélium et en rayonnement. La température à sa surface est de 6 000 °C, la température de son atmosphère s’élève à 1 million de degrés Celsius et 15 millions de degrés en son centre. Distant de 150 million de km de la Terre, sa lumière met 8 minutes pour nous parvenir, sa magnitude apparente est de –27 et son diamètre apparent est de 0.5°, tout comme la Lune, dont il est 400 fois plus gros et 400 fois plus éloigné.

Sa surface présente un aspect granuleux avec des taches dont la température moins élevée est tout de même de 3500 °C. Elles sont éphémères puisqu’elles apparaissent en quelques heures, évolues et disparaissent au bout de quelques jours ou quelques semaines. Selon la période d’observation, elles sont plus ou moins nombreuses, voire même absente du disque solaire selon un cycle qui dure environ 11 années. Ces taches émettent un rayonnement électromagnétique, qui lorsqu’elles sont très nombreuses, provoquent les fameuses « Aurores boréales » vers le pole nord terrestre, et les « Aurores australes » vers le pole sud terrestre, ainsi que des perturbations dans la transmission des ondes radioélectriques terrestres : radio, télévision, radar etc. Il tourne sur lui-même en 37 jours au niveau des pôles et en 25 jours au niveau de l’équateur. A sa périphérie, des éjections de gaz appelés protubérances ne sont visibles qu’avec un filtre Hα (H-alpha) ou un coronographe. Ce sont en fait des gerbes de gaz incandescents dont la hauteur dépasse largement la taille de la Terre.

Classé parmi les naines jaunes, il est situé en périphérie de la voie lactée, dans le bras spiral d’Orion, entre les bras du Scorpion vers l’intérieur et de Cassiopée vers l’extérieur, à 26 000 Années lumières du centre de notre galaxie,dont il en fait le tour en 250 millions d’années. Sa masse a lui tout seul représente plus de 99.85% de la masse totale du système solaire.

Mise en garde : l’observation du Soleil sans protection adaptée est très dangereuse pour les yeux car les lésions occasionnées sont irréversibles. Toujours utiliser un filtre solaire en parfait état et se conformer aux consignes de sécurité relatives au type de filtre utilisé. Ne pas oublier non plus de mettre un cabochon de protection sur l’objectif du chercheur, ou bien de retirer celui-ci du tube optique pendant toute l’observation. Les yeux d’un observateur valent bien plus que les quelques dizaines d’euros d’un bon filtre. De même, il est fortement déconseillé de laisser un enfant l’observer seul.

Il est l’objet céleste le plus observé car il est présent tout au long de la journée et toute l’année même si sa période d’observation est plus courte en hiver qu’en été, et le repérer dans le ciel ne pose aucun problème. Comme le risque est très important, il faut absolument prendre le maximum de précautions pour l’observer. Il existe plusieurs méthodes décrites ci-dessous pour observer à sa surface les taches dans un instrument grossissant 10 fois et plus, et d’en suivre les évolutions. Autre point important, pour le pointer avec un instrument, surtout ne pas utiliser le chercheur, à moins qu’il soit lui aussi équipé d’un filtre solaire, mais observer sur le sol l’ombre de l’instrument qui doit être la plus petite possible, puis affiner par tâtonnement jusqu’à ce que l’image apparaisse dans l’oculaire.

Lorsque son activité est au minimum (comme en 2005 par exemple) peu de tâches peuvent être observées à sa surface. Le soleil est nettement plus intéressant à observé en période d’activité, où les tâches sont à fois plus nombreuses et plus spectaculaires.

Les différentes méthodes d’observation :

  • Un filtre souple en mylar ou astrosolar par exemple, ou bien un filtre en verre monté à l’avant de l’objectif d’une lunette ou d’une longue-vue, ou à l’ouverture d’un télescope est la meilleure solution pour l’observer en toute sécurité. Avec l’emploi de certains de ces filtres solaires, un second filtre jaune vissé sur l’oculaire rend sa couleur jaune au Soleil. De même pour les jumelles où il faut mettre un filtre à l’avant de chaque objectif.
  • La projection de l’image du Soleil sur un écran blanc en utilisant une lunette ou un télescope (sauf MAKSUTOV) comme « projecteur » peut-être aussi envisagée mais dans ce cas il faut n’employer que des oculaires à 2 lentilles type « HUYGENS », « RANSDEN » ou leur dérivés. Il existe dans le commerce un instrument appelé « Solarscope » qui utilise ce principe.
  • Les filtres solaires à visser sur la jupe des oculaires sont à éviter à cause d’un emploi très délicat et risqué. Ils ne permettent pas de longues observations, la chaleur les faisant exploser. Ne les utiliser que sur des instruments de petite ouverture (60 mm maximum), ou bien fabriquer un diaphragme de 50 à 60 mm pour un instrument d’ouverture plus importante. Par sécurité, lui préférer un autre type de filtre solaire.
  • Enfin, Les instruments comme le PST de CORONADO ou les coronographes sont très bien adaptés à l’observation des protubérances qui sont invisibles avec un filtre classique mais leur prix est bien plus élevé qu’un filtre solaire classique.

Le photographier :

Alain DE LA TORRE – Taches solaire – Télescope Newton 200/1000 avec filtre Mylar à l’ouverture.

Tout comme la Lune, il est aussi un objet de choix pour les apprentis astrophotographes car c’est une excellente cible d’initiation. Quelque soit la méthode photographique choisie, il faut filtrer sa dangereuse lumière, tout comme pour son observation. Les filtres décrits précédemment peuvent très bien convenir pour le photographier. Il existe aussi des filtres spéciaux pour la photographie solaire.

Le photographier avec un appareil photo fixé sur l’instrument n’est pas à la portée de tous les amateurs, car il faut posséder un appareil photo type « Reflex » et y ajouter un adaptateur photo, une bague type « T2 » et un déclencheur souple. L’Astro-club de la GIRAFE tient à la disposition de ses adhérents le matériel nécessaire et des ouvrages spécifiques pour ce type de photographie. Néanmoins il est tout à fait possible de photographier l’image du Soleil projetée sur un écran avec un simple appareil photo argentique.

Patrick SEHIER – Protubérance solaire photographié avec un Coronographe – Le point blanc en bas à gauche représente la Terre à la même échelle.

L’évolution de la photographie numérique de ces dernières années a mis à la portée de tous la photographie numérique du Soleil. Un simple appareil photo numérique (APN) permet déjà de réaliser de très belles photos solaires. Pour cela, utiliser une lunette ou un télescope muni d’un filtre à l’ouverture et d’oculaire, ou bien encore des jumelles muni d’un filtre devant chaque objectif montées sur un trépied photo, viser l’astre solaire comme décrit précédemment, régler la netteté de l’image observée, mettre hors service le flash de l’APN, coller et centrer l’objectif de celui-ci contre l’oculaire de l’instrument d’observation, prendre la photo et c’est tout.

L’utilisation d’une monture équatoriale motorisée n’est pas indispensable pour ce type de photographie mais peut s’avérer très pratique afin de suivre automatiquement le déplacement apparent de l’astre solaire. Recommencer la prise de vue jusqu’à l’obtention d’une photo de qualité satisfaisante. Si l’APN possède des fonctions « réglages », alors ne pas hésiter à faire varier le temps de pose. Pour faciliter le centrage de l’APN par rapport à l’oculaire surtout pour de gros plans, il existe dans le commerce des adaptateur photo universel à partir de 40 €, disponible aussi en prêt auprès de notre astro-club, sinon les bricoleurs peuvent s’en bricoler un et aussi y ajouter un déclencheur souple pour filtrer les vibrations pendant la prise de vue.

Enfin ne pas oublier de masquer le viseur d’un APN classique afin de ne pas le détériorer par la chaleur des rayons solaires.Enfin, il est tout à fait possible de faire des photos du Soleil avec une webcam ou une caméra CCD branché sur un ordinateur, mais l’opération plus difficile n’est pas à la portée de tous.

Bonnes observations et bonnes astrophotographies.

Observer le ciel à l’oeil nu

Pour la plupart des débutants et des néophytes, la pratique de l’astronomie ne peut se faire qu’avec l’utilisation d’un instrument d’observation. Ils se pressent alors d’en acheter un sans avoir pris suffisamment d’informations sur les contraintes liées à l’observation avec un instrument. Malheureusement et c’est trop souvent le cas, après quelques rapides et laborieux essais sur la Lune, les contraintes l’emportent sur le plaisir et l’amateur débutant désabusé préfère alors renoncer à sa passion céleste naissante.

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