Tubes optiques

On appelle tube optique la partie d’un instrument chargé de collecter la lumière en provenance des astres (ou des objets terrestres). Il se compose d’un système de lentilles frontales pour les lunettes et d’un système de miroirs pour les télescopes avec leurs systèmes de fixation à un tube souvent cylindrique appelé aussi fût. Un porte oculaire vient compléter cet ensemble afin de pouvoir exploiter la lumière collectée.

Il fonctionne comme un entonnoir à lumière, celle-ci pouvant être comparée à de très fines gouttelettes d’eau. L’entrée de l’entonnoir (objectif pour la lunette ou miroir primaire pour le télescope) collecte une grande quantité de lumière et la concentre en un point appelé le foyer qui est grossit par une loupe, l’oculaire dans lequel regarde l’observateur. « Télescope » est en fait le terme général de tous les instruments d’observation. La lunette, les jumelles ou bien encore la longue-vue sont en fait des télescopes particuliers.
Enfin le tube optique idéal n’existe pas. C’est donc à l’amateur de choisir le tube le mieux adapté à ses besoins et à son
budget en fonction des avantages et des inconvénients de chaque formule optique. Et pourquoi ne pas posséder plusieurs tubes optiques complémentaires pour satisfaire ses exigences ?

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Réglage du viseur

BIEN REGLER SON VISEUR
Accessoire utile voire même indispensable, le viseur est ce petit instrument fixé sur le coté du tube optique qui permet grâce à son large champ optique, de faciliter la recherche et la visée d’un objet céleste afin que celui-ci apparaisse dans le champ de l’oculaire de l’instrument d’observation.

Il est appelé chercheur lorsqu’il s’agit d’une petite lunette équipé d’un réticule (une croix). L’image est alors inversé et grossie de 5 à 10 fois, quand au champ apparent il est de l’ordre de 5° à 7°, ce qui est largement supérieur au champ de l’instrument principal qui est au maximum de 2.5°. Le diamètre de son objectif souvent compris de 20 et 50 mm détermine sa luminosité et sa capacité à viser des objets très faiblement lumineux et invisibles à l’oeil nu. Certains chercheurs ont un système de redressement d’image, ce qui facilite la visée des astres. Les plus courants sont les 5 X 24 , 6 X 30 et 8 ou 9 X 50.

Il est appelé pointeur lorsqu’il s’agit d’un système qui émet un point ou une cible lumineuse rouge virtuelle sur le fond du ciel via un plan incliné transparent. Les objets du ciel sont alors visibles directement, leur image n’est ni grossie ni inversée, par contre
seuls les objets visibles à l’oeil nu ne peuvent-être pointés.

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Construction monture azimutale

Le célèbre télescope Newton de 114 mm sur monture équatoriale est l’instrument d’observation le plus vendu dans le monde juste devant l’éternelle petite lunette azimutale de 60 mm. Longtemps considéré comme l’instrument des passionnés peu fortuné, il est devenu au fil du temps et des baisses de prix un instrument d’initiation. Avec une ouverture de 114 et une focale de 900 mm pour la majorité des modèles commercialisés (114/900 ou 114/910 – tube long), il a l’avantage de la polyvalence pour l’observation planétaire et du ciel profond.

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La voie lactée

La Voie lactée est la galaxie dans laquelle nous évoluons avec notre étoile le Soleil et son cortège de planètes dont la Terre. Notre position en son sein nous la fait voir par la tranche sous la forme d’une bande laiteuse telle une immense arche de lumière qui traverse le ciel lors d’une nuit bien noire.

Voie Lactée

Carte de la Voie Lactée (dessin Pascal Gastin)

Elle a la forme d’une galaxie spirale barrée et les astronomes y distinguent trois régions principales. Au centre dans la région du Sagittaire, le bulbe de petite taille est constitué principalement de vieilles étoiles et il apparaît tel un gros renflement allongé en forme de barre. Il est prolongé par le disque galactique ou se concentrent pratiquement tous les nuages de gaz ainsi que les étoiles les plus jeunes.
Ce disque est composé de quatre bras spiraux très ouverts en rotation lente autour du bulbe. Enfin le halo rassemble dans une sphère qui entoure le bulbe et le disque galactique, il renferme les étoiles les plus vieilles dont la plupart sont regroupées en amas globulaire qui peuvent compter plusieurs centaines de milliers astres.

Notre système solaire est situé en périphérie de la voie lactée, dans l’un des quatre bras spiral appelé « la bras d’Orion », entre les bras du Scorpion vers l’intérieur et de Cassiopée ers l’extérieur, à 26 000 Années-lumière du centre de notre Galaxie. Il en fait le tour en 250 millions d’années et il en a fait une vingtaine de fois la tour depuis sa naissance.

Voie Lactée

Position approximative du Soleil (croix rouge) – Vue d’artiste de la voie lactée (Document WIKIMEDIA)

Observation et photographie :

Pour l’observer dans les meilleures conditions possibles, un ciel bien noir loin de la pollution lumineuse et l’absence de clair de Lune sont indispensables. Son observation doit se faire principalement à l’œil nu ou elle se présente sous la forme d’un voile blanchâtre, qui en été coupe en deux la voûte céleste tel une arche de lumière, allant du nord/est au sud/ouest en passant par les constellations de Cocher, Persée, Céphée, Cassiopée, le Cygne ou elle se sépare en deux pour aller d’un coté vers le Scorpion et de l’autre coté vers l’Aigle et le Sagittaire. L’utilisation d’une paire de jumelles permet de la résoudre en partie en une myriade d’étoiles à perte de vue.

La photographier ne pose aucune difficulté et elle est même à la porté des astrophotographes débutants. Un appareil photo réflex muni d’un objectif grand angle et d’un déclencheur souple, monté au choix sur une monture équatoriale motorisée ou une équatoriale planchette, et de faire des poses de quelques minutes permet déjà de l’immortaliser.

La Lune

OBSERVER ET PHOTOGRAPHIER LA LUNE

Unique satellite naturel de la Terre, la Lune appelée aussi « Sélène » est un astre mort et sans vie. Elle est née de la collision tangentielle entre un très gros astéroïde de la taille de Mars et la Terre au début de sa formation il y a 4.5milliards d’années. Des débris ainsi éjectés, les plus légers du type rocheux se sont satellisés puis agglomérés pour former l’astre sélène, tandis que les plus lourds du type ferreux sont retombés sur la Terre.

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