En fait, il ne s’agit pas d’étoiles ! Ce phénomène se produit lorsque la Terre rencontre l’orbite des poussières laissées par une comète. Ces particules viennent alors frapper l’atmosphère et s’enflamment vers 70 à100 km d’altitude, provoquant des pluies de météores.
Ces météores semblent diverger depuis un point commun, le radiant. Ces pluies prennent ainsi le nom de la constellation d’où elles semblent provenir.
Surveillez les Quadrantides (constellation du Bouvier en janvier), les Lyrides (dans la constellation de la Lyre en avril), les Perséides (Persée en août) ou les Géminides (des Gémeaux en décembre), ce sont les pluies plus fournies en « étoiles filantes ».
Etoile filante : Synonyme de météore.
Météore : Phénomène lumineux produit par un météoride, ou par tout autre débris rocheux ou métallique, lorsqu’il brûle en traversant l’atmosphère de la Terre. Synonyme d’étoile filante.
Météoride ou météoroïde : Objet solide de l’espace interplanétaire, plus petit qu’un astéroïde, qui donne parfois naissance à un météore lors de sa rentrée dans l’atmosphère.
Météorite : Fragment d’astéroïde ou de noyau cométaire, qui, provenant de l’espace, parvient au sol.
Bolide : Météore de magnitude inférieure à -3
On appelle bolide, ou météore, la rentrée atmosphérique d’un météoroïde de masse importante, produisant une traînée lumineuse intense jusque dans la stratosphère.
Un bolide est un corps extraterrestre ou météoroïde émettant une luminosité intense (magnitude inférieure à -4 (plus brillant que Vénus) lors de sa rentrée dans l’atmosphère terrestre. Ce phénomène qui se produit à moyenne altitude (entre 80 et 10 km) est causé par le frottement entre la matière et l’air qui s’échauffe, se vaporise, s’ionise et entraîne l’émission d’une traînée lumineuse.
En fonction de sa dimension, sa densité et sa trajectoire, un objet extraterrestre pénètrera plus ou moins profondément l’atmosphère terrestre. En règle générale, plus l’objet est massif, plus sa progression sera importante et plus il sera brillant.
Nom | Masse | Altitude | Durée | |
---|---|---|---|---|
Etoile filante | ordre du gr | 110-80 km | 1-2 s | |
Météore | ordre du kg | 80-50 km | 2-5 s | |
Bolide | de 0,5 a 10 T | 80-13 km | 5-40 s |
Un météroïde qui survit au passage atmosphérique et atteint le sol est appelé météorite. Lors de la traversée, l’objet subit une ablation plus ou moins importante en fonction de la densité et de la friabilité de la matière.
Les fortes actions au moment de la chute tendent à éclater le rocher. Plus un corps est volumineux et plus il sera susceptible de se briser : généralement, cela se produit entre 27 km et 11 km d’altitude. Au moment de la fragmentation la vitesse cosmique chute rapidement et le météore tombe par gravitation.
La lumière d’un bolide est produite par deux mécanismes différents : la roche en fusion et l’atmosphère autour qui entre en incandescence. Au dessus de 80 km d’altitude l’atmosphère terrestre n’est pas assez dense pour s’opposer à l’entrée de corps de masse importante. En dessous l’énergie thermique des frottements chauffe le bolide à 1 700°C, la matière qui se détache de la surface du rocher est littéralement liquéfiée et immédiatement vaporisée. La chaleur s’intensifiant, l’air autour du corps incandescent s’ionise. L’échange d’électrons entre les particules de gaz est alors source de lumière.
Un corps d’un mètre de diamètre produit un embrasement de l’air jusqu’à 100 m autour, c’est ce que vu de la Terre on appelle un bolide.
Un bolide peut être de différentes couleurs, les témoins parlent de lumière allant du bleu au rouge.
La couleur du météore dépend de la composition de la matière et de l’air. Les météorites sont composées de métaux tel que le sodium, le nickel, le magnésium qui produisent respectivement une couleur jaune, vert et bleu-blanc. L’azote et l’oxygène de l’air ionisé, comme dans une Aurore polaire, émettent respectivement de la lumière dans le rouge et le vert.
Les météores produisent aussi des sons. Généralement le bruit est entendu plusieurs secondes voire plusieurs minutes après l’observation visuelle. On peut entendre des explosions sourdes dites supersonique, dues à la vitesse de l’objet qui est supérieure à la vitesse du son (phénomène identique à celui d’un avion à réaction qui passe le mur du son). Si le météoroïde s’est fractionné, chaque morceau émet un bruit dont l’ensemble peut être entendu comme un grondement de tonnerre. Beaucoup d’observateurs disent avoir entendu aussi des sifflements, produit par des phénomènes dit électrophoniques. source : wikipédia par Tioga Gulon
Stéphane JOUIN a développé une station de détection automatique de bolide. Voir les images sur son site :
http://www.jouin.eu/index.php?page=may_sur_orne/detection_de_bolide/detection_2008.htm
La construction de sa station (qui n’est pas tout à fait finie), elle a été trés inspirée du site france.allsky.camera.free.fr et des contacts avec son concepteur ainsi que des questions posées sur le forum du logiciel specifique de capture.
En effet, beaucoup de personnes ont développé ce type de systeme mais pas beaucoup en France.
Quelques liens :
Un reseau est en train de se mettre en place sur ce point. Il s’appelle REFORME (REseau Français d’ObseRvation de MEtéores) : http://www.imcce.fr/host/reforme
http://pagesperso-orange.fr/pgj/Reforme.htm
http://www.imo.net/
http://www.imo.net/calendar/french/2008?PHPSESSID=d855535b61305c1a72b55b3e6135cac1
http://pagesperso-orange.fr/asnora/detail.html Page de Jean-Brunet de l’ASNORA, il s’est également fabriqué une station de détection de bolide et vous explique comment construire la vôtre.