Le confinement au printemps 2020 nous a beaucoup appris. Rester chez soi plusieurs semaines a eu des effets psychologiques négatifs évidents. Mais cette contrainte nous a aussi montré à quel point le ralentissement des activités humaines avait un impact positif sur la nature qui nous entoure. La faune et la flore ont connu à cette époque un développement que nous n’imaginions même pas. Amélioration de la qualité de l’air, retour des dauphins le long des côtes, transparence de la lagune à Venise… Les médias ont fait à l’époque une large place aux effets spectaculaires du confinement sur la santé de la planète.
Avec le couvre-feu les communes ont l’opportunité d’éteindre l’éclairage nocturne devenu inutile. Une décision qui irait dans le sens de la protection de la biodiversité. Et qui permettrait également de substantielles économies d’énergie et financières. Certaines villes n’ont pas attendu la pandémie pour prendre de telles initiatives.
De nouvelles initiatives voient le jour sur notre Région, l’astro-club de la girafe ne peut que s’en féliciter et encourager les élus à s’engager sur la durée dans ces démarches.
En France la lutte contre la pollution lumineuse est menée depuis 20 ans par l’ANPCEN. Son site internet fournit une multitudes d’informations à ce sujet. Pour les astronomes comme pour les simples amoureux du ciel nocturne, l’extinction de l’éclairage public serait aussi une aubaine. Imaginez-vous en train d’admirer le ciel nocturne depuis vos fenêtres comme si vous étiez dans un planétarium ! Constellations, étoiles et planètes seraient à portée de main. Chacun pourrait admirer Saturne, Jupiter et Mars actuellement visibles en début de nuit. Ou encore la Voie lactée avant que la lumière de la Lune n’en efface la trace. Comme le disait Guillaume Apollinaire, «Il est grand temps de rallumer les étoiles. »
extrait de l’article du blog : https://blogs.futura-sciences.com