La GIRAFE est un club dédié à la pratique de l’astronomie : visuel et photographie. Peu de théorie et de chiffres astronomiques, juste l’essentiel à savoir pour mieux comprendre ce qui est observé ou photographié… Alors la question « Quel instrument pour observer les beautés célestes ? » revient très régulièrement, que se soit de la part d’astronomes amateurs débutants ou déjà initiés.
Il y a une soixantaine d’années déjà, John DOBSON, célèbre astronome amateur américain et moine bouddhiste, avait fait le constat suivant : l’observation des objets du système solaire concerne à peine dix objets dont seulement cinq ont un intérêt dans les instruments d’amateurs, alors que les objets du ciel profond sont beaucoup plus nombreux et tout aussi accessibles aux amateurs. En effet ces objets stellaires réclament plus de luminosité que de qualité optique. A cette même époque les instruments d’entrée de gamme valaient une véritable fortune pour de piètres performances. C’est ainsi que cet amateur désargenté a eu l’idée géniale de concevoir un télescope qui ne portait pas encore son nom.
Plus qu’un télescope, c’est un concept de télescope qu’il a imaginé : La plus grande ouverture (diamètre) pour le plus petit prix. Une formule optique à miroir de type Newton, la plus économique de toutes les formules optiques à fabriquer, et qui peut l’être par l’amateur lui-même. Une monture azimutale réduite à deux axes seulement. Le tube optique et la monture construits en bois, matériau bon marché ou de récupération facile à travailler avec de simples outils. Les premiers télescopes de type « Dobson » ont été fabriqués au début des années 60, arrivés en France vingt ans plus tard, il aura fallut attendre les années 2000 pour qu’il s’impose auprès des astronomes amateurs français.
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